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Réjean-Marc Leclerc conjoint de Lorraine Caron-Brillant
La mère de Lorraine était (Jeanne Brillant fille de André)

Journal quotidien 2017

500 mots par jour


 

 

 

Journal du dimanche 08 janvier 2017

 

Une mise au point importante s’est imposée à moi pendant la période de relâche de fin d’année. Après l’analyse de ce qui est arrivé en 2016, je me suis rendu compte que j’étais loin des objectifs que je m’étais fixé en début d’année. De nouveaux défis sont apparus ; ils se sont ajoutés à un horaire déjà très chargé, ce qui a eu comme conséquence de ne pas avoir rempli les mandats que je m’étais donnée en début d’année.

Avec l’arrivée de la retraite en 2009, le déménagement à Bic en 2010, l’installation et les rénovations nécessaires à la maison familiale ancestrale des CARON-BRILLANT, parents de Lorraine, j’avais fait une liste des projets à venir pour occuper la retraite. Parmi ceux-ci : compléter ma généalogie, celle de ma fille et celle des parents de Lorraine ; ensuite me remettre à l’écriture, en premier lieu avec un blogue ; ‘‘ Le Blogue du Vieux Grincheux ’’, ensuite avec l’écriture de mon histoire que j’avais initiée à plusieurs reprises en mettant à jour chaque année mon curriculum vitae, qui est devenu ma biographie, et qui au fil des ans devenait de plus en plus lourde, riche des informations retrouvées au fond de ma mémoire.

J’avais alors commencé à diviser mon histoire en plusieurs chapitres en séparant chaque décennie, en ajoutant maintes photos dans ces dossiers toujours plus volumineux mais aussi très incomplets selon les souvenirs qui jaillissaient abondamment de ma mémoire. En 2015, j’ai senti le besoin de restructurer le tout en regroupant plutôt par thèmes les différentes périodes de ma biographie puisque plusieurs thèmes se croisaient, se chevauchaient, se fondaient ensemble selon les intérêts communs qui s’y retrouvaient.

L’automne 2014 m’avait permis de faire l’inventaire du matériel accumulé et de commencer l’écriture en divisant le tout en dix volumes d’un minimum de plus de 100 pages chacun avec le matériel alors en main. J’ai essayé de mener à bien le projet en écrivant le tout en parallèle. Ce fut impossible car après le début de l’écriture des quatre premiers thèmes abordés, j’avais trop de dossiers ouverts, trop d’informations à insérer, et je trouvais constamment du nouveau matériel. Je devais constamment revenir en arrière et n’avais jamais le temps de commencer un nouveau thème.

Je me suis alors consacré à ces quatre thèmes pour les avancer au maximum, tout en continuant à scanner et à classer toutes les photos pertinentes pour la suite du projet. En 2015, de nouveaux défis sont arrivés en cours d’année ce qui a retardé la suite de l’écriture de mon histoire. J’ai, entre-autre, renoué des liens avec les amis de mon adolescence et de ma jeune vie d’adulte célibataire. Ils m’ont inondé de photos et d’anecdotes pertinentes que j’avais oubliées, ce qui a finalement agréablement complété le chapitre sur le Club ‘‘ Les Cousins ’’ que j’avais fondé vers 1962. J’ai accéléré pour compléter ce volume IV car de nombreux décès avaient déjà décimé ce groupe de mes amis.

 

Journal du lundi 09 janvier 2017

 

Une mise au point importante s’est imposée à moi pendant la période de relâche de fin d’année. Après l’analyse de ce qui est arrivé en 2016, je me suis rendu compte que j’étais loin des objectifs que je m’étais fixé en début d’année. De nouveaux défis sont apparus ; ils se sont ajoutés à un horaire déjà très chargé, ce qui a eu comme conséquence de ne pas avoir rempli les mandats que je m’étais donnée en début d’année.

En résumé : je ne me suis pas mis à l’aquarelle comme prévu. Après avoir complété la généalogie des LECLERC et des BÉLANGER incluant les familles reliées par les différents mariages, j’ai entrepris celles des ROY et des MONARQUE pour les grands-parents de ma fille Klaudia, avant de m’attaquer à celles des CARON et des BRILLANT pour ma conjointe.

Cette dernière recherche m’a demandé un peu plus de temps que prévu car la famille est nombreuse, et concentrée à partir du Bic et des environs. De nombreuses photos léguées par Mamie Jeanne BRILLANT m’ont conforté dans ma démarche de retrouver les liens qui rattachaient ces personnes aux familles CARON ou BRILLANT, et ce sans compter les nombreuses cartes-souvenir mortuaires retrouvées dans un album bien documenté précieusement récoltées par Jeanne.

À la suite d’une rencontre fortuite avec Bruno BRILLANT qui a accepté de publier mes recherches sur son site ‘‘ Les BRILLANT originaires du Bic ’’ Je me suis un peu emballé et j’ai progressivement délaissé l’écriture de mes mémoires au désespoir des autres correspondants de ma famille incluant cousins et cousines qui me réclament la suite de mon histoire à laquelle ils ont aussi participés.

J’avais aussi comme projet, le classement de toutes les photos que m’a léguées ma mère Rose-Anna, afin de les intégrer à mon histoire lorsque c’est pertinent. Une fois classées, ces photos bien documentées (date, lieux, personnes présentes, etc. inscrits au dos me sont très utiles) et pour faciliter leur intégration au récit, je me suis équipé d’un scanner haute performance qui me sera également très utile pour mon projet d’édition numérique de livres rares ou anciens devenus introuvables. Ces photos papier feront également le pont avec la nouvelle génération de photos numérique que j’utilise depuis une quinzaine d’années.

Il me restera à digitaliser mes diapositives et quelques négatifs pertinents dont je n’ai pas encore retrouvé la copie papier ainsi que quelques documents papier tels certificats, diplômes, actes notariés, etc. pour agrémenter et compléter ou documenter les faits cités.

Je suis présentement à me créer un horaire me permettant de continuer à m’investir dans tous les dossiers en marche pour les compléter, avant d’en entreprendre de nouveaux. Mon projet d’écriture étant celui qui me tient le plus à cœur, je me dois de le structurer de façon à le faire de façon assez simple pour ne pas devoir l’interrompre une autre fois avant qu’il ne soit complété.

 

Journal du mardi 10 janvier 2017

 

Une mise au point importante s’est imposée à moi pendant la période de relâche de fin d’année. Après l’analyse de ce qui est arrivé en 2016, je me suis rendu compte que j’étais loin des objectifs que je m’étais fixé en début d’année. De nouveaux défis sont apparus ; ils se sont ajoutés à un horaire déjà très chargé, ce qui a eu comme conséquence de ne pas avoir rempli les mandats que je m’étais donnée en début d’année.

La formule privilégiée sera donc, si elle s’avère possible, une courte lettre d’environ 500 mots publiée chaque jour dans ma page Facebook et expédiée à mes contacts qui voudront bien accepter de la recevoir. Cette lettre contiendra selon l’inspiration du jour : un résumé de ma pensée en ce jour précis, un résultat de mes dernières recherches, un ajout à mon histoire déjà écrite, le résumé d’un blog déjà paru ou nouvellement écrit inspiré par l’actualité.

Cela me permettra de me remettre lentement à l’écriture sans pour autant négliger mes autres projets en cours tout en vous tenant informés des derniers développements. Je pense pouvoir facilement suivre ce rythme car, 500 mots par jour ou environ 2500 caractères est une discipline qui, je pense sera facile à tenir et ce, en environ une heure ou moins chaque jour. Je pense que je pourrai probablement maintenir ce rythme sur une longue période. De plus, je pourrai lentement accumuler du matériel pour des jours à venir, chaque fois que mon horaire me le permettra en prévision de journées comportant moins de disponibilité.

De cette façon, je pourrai traiter de différents sujets sans m’imposer un ordre du jour restrictif. Mes textes, bien que publiés consécutivement, sans nécessairement avoir de lien les uns avec les autres, auront tout de même un semblant de continuité selon les sujets traités. Ainsi on parlera d’histoire, de généalogie, de familles, on explorera également certaines photos anciennes, et d’autres que je destinais à reproduire en aquarelle.

Quelques textes seront probablement nécessaires pour trouver mes marques, pour expliquer la situation, avant de réellement lancer le projet tel que je l’envisage. Ce devrait être possible d’ici le début de la semaine prochaine. Dans un premier temps, je vous présenterai un thème différent chaque jour, jusqu’à ce que j’aie fais le tour des sujets à traiter. Ensuite chaque thème reviendra de façon aléatoire selon l’inspiration du moment ou encore selon l’actualité.

Je reprendrai également certains passages notoires de mon histoire, ou certains faits cocasses qui me sont arrivés au cours de ma vie, mes moments de chance, les décisions importantes qui ont orientés ma carrière, les personnalités qui ont aussi été mes mentors. Je parlerai de mes véhicules, de mes voyages, des cours que j’ai entrepris pour améliorer mon sort, de mes amis, des employés, clients ou fournisseurs avec lesquels j’ai tissé des liens très serrés, et finalement je remercierai toutes ces personnes importantes qui ont faits de moi ce que je suis.

 

Journal du mercredi 11 janvier 2017

 

Une mise au point importante s’est imposée à moi pendant la période de relâche de fin d’année. Après l’analyse de ce qui est arrivé en 2016, je me suis rendu compte que j’étais loin des objectifs que je m’étais fixé en début d’année. De nouveaux défis sont apparus ; ils se sont ajoutés à un horaire déjà très chargé, ce qui a eu comme conséquence de ne pas avoir rempli les mandats que je m’étais donnée en début d’année.

Le préambule ci-haut, disparaitra dans quelques jours, dès que j’aurai fini de faire ma présentation. Un sous-titre différent chaque jour pour la chronique quotidienne devrait le remplacer.

Né le 27 mai 1944, j’en suis donc dans ma 73ième année de vie. Je me servirai probablement du chiffre 73 comme thème, une fois par semaine pour en faire une présentation. Sans aucune prétention, je trouverai 73 vrais amis fidèles qui ont parsemé ma vie de petits bonheurs. Il en ira de même sous le thème 73 pour vous présenter ma famille, mes modèles et/ou mentors, mes amours d’enfance, d’adolescence et d’adulte ; viendront mes emplois, mes commerces, mes différents véhicules, mes différentes propriétés, les sports pratiqués, mes hobbys, mes employés, mes réalisations, mes vacances et mes voyages, etc., etc.

L’Histoire, la Généalogie, les Patriotes seront d’autres sous-titres à exploiter. Mon éducation, stricte, sévère bien sur, mais aussi combien constructive pour ma future vie d’adulte. Les différentes écoles de pensée rencontrées au fil des échanges avec certains de mes professeurs, mon ouverture sur le monde que certains de mes amis ont engendré, auront également contribué à ce que je me démarque un peu de la foule et m’ont permis de m’épanouir dans un monde jusque là inconnu, une ambiance européenne.

Mon regard vers les arts, surtout les arts visuels a aussi été fortement influencé par le fait que je côtoyais certains grands parmi les grands de cette époque. L’époque de la Bohême montréalaise, des cafés existentialistes, de ce que l’on appelait Beatnick au début des années ’60 m’a permis de m’initier à une nouvelle musique, celle des Aznavour, Brassens, Ferré, et tous les autres qui ont permis l’ouverture des boites-à-chansons à la grandeur du Québec. J’ai découvert l’Anarchie, Cuba, le Communisme, et combien d’autres choses dont je n’avais jamais entendu parler avant cette période. Le goût de voyager, de découvrir d’autres civilisations s’est alors emparé de moi. Ce que je n’ai pas vécu dans les faits, je l’ai vécu par mes lectures enrichissantes.

Faute de moyens pour voyager, une vraie ouverture sur le monde s’est alors produite pour moi, par ces lectures, par la rencontre des nombreux européens que je côtoyais quotidiennement, par les discussions animées que l’on avait ensemble par une correspondance engagée avec des personnes présentes sur chacun des continents.

 

 

Journal du jeudi 12 janvier 2017

 

Une mise au point importante s’est imposée à moi pendant la période de relâche de fin d’année. Après l’analyse de ce qui est arrivé en 2016, je me suis rendu compte que j’étais loin des objectifs que je m’étais fixé en début d’année. De nouveaux défis sont apparus ; ils se sont ajoutés à un horaire déjà très chargé, ce qui a eu comme conséquence de ne pas avoir rempli les mandats que je m’étais donnée en début d’année.

À la suite de cette période pendant laquelle je créais mon identité culturelle, je me suis quelque peu assagi, j’ai pris mes distances avec mes copains d’alors qui me paraissaient quelque peu immuables dans leurs façon de vivre et que je croyais sans grande ambition, car chacun avait un passé très intéressant mais ne semblaient avoir aucune perspective intéressante pour leur avenir. À leur décharge je dois avouer qu’étant tous plus âgés que moi, ils avaient un passé intéressant sur lequel ils pouvaient miser alors que moi j’étais encore à la recherche de l’étincelle qui me ferait décoller et me propulserait dans une vie remplie de satisfaction. Finalement je me suis assagi, je me suis rangé, je me suis consacré à me bâtir une carrière et je me suis marié en 1968. Par cette union, notre fille Klaudia nous est arrivée le 31 juillet 1972.

S’installa alors une vie plus rangée, une vie bien différente, une vie dans laquelle il fallait composer entre la vie familiale, les affaires, la vie sociale avec les amis, les vacances, les voyages de loisirs ou d’affaires, les loisirs, et toutes les autres obligations que cela comportait. Nous avons toujours considéré chacun de nos employés comme un membre de notre grande famille élargie. Ceux qui ont bien voulu en faire partie ne le regrettent certainement pas. Ils ont eu l’occasion de participer à chacun des parties d’anniversaires, aux parties de cabane à sucre, aux épluchettes de blé d’Inde, parties des fêtes en plus de nous visiter au camping ou au chalet et même lors de séjours à Wildwoods, N.-J., ou encore lors d’autres vacances, etc., etc. À l’occasion, ils se sont également retrouvés lors de soupers bénéfices avec le Club Optimiste avec certains clients ou fournisseurs amis et privilégiés.

Ce fut une période bien remplie pendant laquelle nous sommes passé des trois associés du départ à un nombre d’employés frisant la cinquantaine avec le rachat de l’entreprise d’un ancien patron ; Berthold BRISEBOIS président de Les distributions Éclair, et, tout cela en douze ans, entre les années 1968 et l’année 1980. Je possédais à cette époque, une quinzaine de raisons sociales la plupart regroupées sous le même toit. Cela allait du graphisme à l’illustration, de la photographie à la photolithographie, de la maquette au design, de la typographie à la mise en page, de l’imprimerie à la sérigraphie, de la maison d’édition à la possession de plusieurs titres de magazines ou journaux. Le tout toujours inter-reliés ce qui permettait de faire rouler l’entreprise pendant 2 chiffres de huit heures. Le chiffre de jour pour les clients externes, celui du soir pour les surplus de production et pour les produits maison dont nous contrôlions les délais (deadline).

L’arrivée de l’infographie à grande échelle nous fit remettre en question ce plan d’affaires.

 

3   A V I S   d e   D É C È S


Le 13 décembre 2016, décédait Lilianne TARDIF-BISSONNETTE, à 95 ans et 8 mois, amie de longue date de la famille CARON.

Le 26 décembre 2016, décédait Ghislaine LANDRY-FOURNIER, à 69 ans et 6 mois, sœur de France LANDRY.

Le 09 janvier 2017, décédait Florida COURCY-GAGNON, à 91 ans et 8 mois, grand-mère de Audrey et Émilie.



 

Journal du vendredi 13 janvier 2017

 

Une mise au point importante s’est imposée à moi pendant la période de relâche de fin d’année. Après l’analyse de ce qui est arrivé en 2016, je me suis rendu compte que j’étais loin des objectifs que je m’étais fixé en début d’année. De nouveaux défis sont apparus ; ils se sont ajoutés à un horaire déjà très chargé, ce qui a eu comme conséquence de ne pas avoir rempli les mandats que je m’étais donnée en début d’année.

J’ai pris quelques jours d’avance dans l’écriture de mes chroniques quotidiennes. Le froid intense qui sévit aujourd’hui (lundi le 9 janvier) à Bic sera probablement un record pour cette année. Mes cinq premières chroniques sont écrites pour jusqu’à hier, jeudi le 12, et je me suis permis de planifier le contenu des cinq prochaines chroniques à venir. En connaissant la teneur des prochaines chroniques, je pense pouvoir dater la dernière de ces chroniques pour mardi le 17 janvier 2017. Un résumé (pas encore décidé) de ce qui devrait suivre pourrait prendre quelques jours additionnels afin de faire une transition douce entre une table des matières prévisible du contenu à venir et, le contenu réel prévu pour mon histoire complète. Ce pourrait être mon C.V. ou ma mini-biographie. J’hésite encore ; peut-être que les deux se complèteraient bien.

Nous en étions à la grande décision de 1981. Après une multitude de réunion, et sous les sages conseils de Berthold BRISEBOIS il a été convenu de faire un dernier effort pour remettre sur ses rails cette entreprise. Son fils, le notaire Alain BRISEBOIS à la demande de Berthold a préparé un volumineux dossier qui nous permettrait temporairement de tirer notre épingle du jeu. Après avoir, lors de la prise de possession scindé en deux les Ateliers Berthold pour créer Film-O-Progrès avec André SANSREGRETS et ses fils et Ateliers Malek pour Lorraine ROY et moi. Nous avons alors fermé Atelier Malek, mis les employés à pied et avons ensuite créé trois entités autonomes permettant de partager la clientèle, les équipements mais pas les employés qui devaient eux choisir une nouvelle demande d’emploi dans l’entreprise de leur choix.

Comme Berthold détenait une balance de prix de vente sur les équipements, nous avons écouté ses sages conseils et de cette façon, avons réduit nos coûts de production en employant moins de personnel, en ne gardant que les contrats les plus rentables à la satisfaction de toutes les personnes impliquées. SOGEBY et Robert MYRE a récupéré ses contrats et a fait affaire avec Lorraine Roy sous la raison sociale de Typographie Vidéo RM, pour ma part, j’ai liquidé tous les contrats non rentables et je suis reparti à zéro avec de nouveaux contrats et de nouveaux associés après une année sabbatique passée sur ma ferme à Saint-Antoine-sur-Richelieu, acquise en 1978.

Étant seul à la barre, et après quelques années à faire du Troc, au travers de différentes associations, la prospérité étant de nouveau au rendez-vous, l’infographie nous a de nouveau porté un dur coup ; ce qui a eu pour effet de nous forcer de nouveau à fermer boutique en1985.

 

Journal du samedi 14 janvier 2017

 

Une mise au point importante s’est imposée à moi pendant la période de relâche de fin d’année. Après l’analyse de ce qui est arrivé en 2016, je me suis rendu compte que j’étais loin des objectifs que je m’étais fixé en début d’année. De nouveaux défis sont apparus ; ils se sont ajoutés à un horaire déjà très chargé, ce qui a eu comme conséquence de ne pas avoir rempli les mandats que je m’étais donnée en début d’année.

Ayant touché à la GESTION puisque nous nous occupions de collecter et de déposer les loyers de SBF depuis notre retour à Montréal vers 1982 et également de voir à la gestion de l’immeuble et du stationnement adjacent, j’ai continué à exploiter ce volet de mon expérience. En 1987, j’ai administré avec les autorités locales de Saint-Denis-sur-Richelieu, le Comité des Fêtes du 150ième des Patriotes de 1837-1987. Ensuite en 1988, j’ai été gestionnaire à l’Institut Jean-Guy LEBOEUF qui ajoutait alors des cours d’agents d’immeubles et de courtiers en immeubles à la liste de ses autres cours. Je supervisais le contenu des cours de chaque professeur, mettais sur pied un département de bureautique, ordinateurs, photocopieurs pour les professeurs et les étudiants et j’ai également aménagé deux salles au sous-sol dans l’ancien garage ; une quatrième salle pour les cours et une autre pour les repas avec distributrices automatiques, fours à micro-ondes, etc. En 1990, j’ai fait le redressement et la gestion de la Clinique Médicale Lausanne sur Henri-Bourassa à Montréal-Nord.

En 1991, sous les conseils avisés de mon amie Mireille JALBERT qui avait suivi ce cours, je m’y suis inscris et j’ai été initié à l’infographie au CEGEP Maisonneuve. Comme prévu par Mireille, il n’y avait rien là de bien compliqué à apprendre pour un ancien typographe. J’ai apprivoisé en un temps record cette infographie qui me hantait depuis son apparition au début des années 80. En 1992, j’enchainai avec un cours de généalogie à l’institut de Généalogie Canadienne-Française. Pendant cette période, j’y ai rencontré plusieurs personnes qui m’ont grandement aidé et conseillé dans mes recherches. Un personnel formé de bénévoles bien entrainés fut un atout considérable pour la confection de mon arbre familial. Ce personnel m’a aussi fréquemment jumelé à des chercheurs sur place à chacune de mes visites. Al BÉRUBÉ étant l’un de mes préférés, j’en suis venu à le raccompagner chez-lui au centre-ville après que j’aie su qu’il habitait à une dizaine de rues de ma résidence. J’y ai également rencontré Denis-John SAVARD, infographiste, qui travaillait sur le livre des ARSENEAULT, alors que Al BÉRUBÉ concentrait ses recherches sur les BÉRUBÉ et les BELZILES de Rivière-Ouelle, d’où il était originaire. Il avait antérieurement créé les armoiries des BÉRUBÉ. Monique BEAUDIN collaborait avec chacun de nous. De notre rencontre, jaillit une idée : si nous unissions nos talents, trouvions des collaborateurs et publiions un magazine de généalogie ; puisque ensemble nous réunissions toutes les compétences nécessaire. Ainsi sont nés ‘‘ Les Éditions Généalogiques Québécoises ’’ et à sa suite, le Magazine ‘‘ Ces Gens de mon Pays ’’

 

 

Semaine 2  -  Journal du dimanche 15 janvier 2017

 

À partir de cette semaine, je ferai sauter le préambule ; un titre le remplacera

ce qui me permettra d’offrir quelques lignes additionnelles pour le même espace utilisé.

Avec la décision de publier un magazine est aussi arrivé le partage des responsabilités. Retraité du CN, Al BÉRUBÉ n’avait aucune intention autre que celle de participer au contenu. Denis-John SAVARD, fraichement diplômé de l’Université d’Ottawa, se cherchait une occupation temporaire à Montréal en attendant de se trouver un poste à Moncton au Nouveau-Brunswick. Monique BEAUDIN dont le conjoint avait un studio d’enregistrement pour les artistes, acceptait d’assumer temporairement certaines responsabilités et ce, jusqu’à ce qu’elle puisse s’intégrer dans l’entreprise de son conjoint. Je semblais être le seul à vouloir y investir matériel, temps et argent puisque les autres préféraient le titre de collaborateurs au titre d’associés.

La planification du tout s’est faite lors de rencontres au restaurant. Mes contacts et mon expérience ont fait la suite. Soumissions avec des imprimeurs, des distributeurs, rencontre avec le chef maquettiste du ‘‘Journal Habitabec’’, Normand CARON pour les maquettes de pages, entêtes de chroniques, etc. Ensuite, liste des équipements requis, liste de ce que nous possédions déjà et recherche pour les équipements manquants. Le choix d’un local fut un peu plus complexe à trouver. J’ai donc proposé dans un premier temps que l’on fasse les recherches dans les lieux de rencontres habituelles et que l’on en discute avant et après dans un restaurant situé à proximité. Je savais que nous pourrions par la suite occuper temporairement un des logements de mon immeuble qui allait se libérer et que je devais rafraichir avant de le remettre en location pour le 1er juillet date à laquelle j’avais la possibilité de reprendre un local commercial que j’ai commencé à négocier, dans l’Édifice FIDÈS, Édifice voisin de celui que j’habitais et que j’administrais. Un bail de trois ans fut signé et on s’y installa le 1er juillet 1994 tel que convenu.

Tout alla rondement pour le premier numéro : lieux de recherches, meetings de production, typographie divisée entre Lorraine ROY et Mireille JALBERT, préparation et mise en page dans ma salle-à-manger où se trouvait mon ordinateur, typographie et négatifs finaux chez Pierre CHAMPAGNE. Tout allait rondement mais nous savions que nous ne pourrions pas produire les 64 pages des 10 numéros prévus annuellement dans ces conditions. La décision fut alors prise de se limiter à quatre numéros, un par saison pour la première année et de s’ajuster par la suite. Ce qui nous permit de souffler un peu pour la production du deuxième numéro et de bien s’installer malgré les deux déménagements consécutifs. Nous avons du faire une réimpression du premier numéro daté Printemps 1994 lors de la sortie du deuxième numéro daté Été 1994 ce qui nous amena à 3000 copies par numéro. Déjà nous prévoyons imprimer 5000 copies pour le numéro Automne 1994. La disponibilité créée en ne publiant que quatre fois par année m’amena à éditer et à produire un journal de quartier pour notre territoire. Ainsi est né ‘‘ Le Journal du Faubourg Saint-Laurent ’’ qui démarra au printemps 1995.

 

 

Chronique No 9  -  Semaine 2 - Journal du lundi 16 janvier 2017

Les Éditions Généalogiques Québécoises et le Stationnement Jazz

Avec ma connaissance du troc, j’ai pensé que d’offrir un échange de nos publications avec les Sociétés de Généalogie, d’Histoire et les Associations de famille serait un bon placement pour faire connaitre notre magazine et que cela pourrait favoriser les abonnements. Ce fut en parti le cas mais quand-même moins fructueux que je ne l’avais prévu. De plus j’avais fait la même offre à plusieurs auteurs et éditeurs de matériel généalogique à qui, en échange de la promotion de leur matériel, j’offrais de me payer en copies de leur livre que je pouvais revendre à nos abonnés. À cause de ces échanges, les 1500 copies imprimées n’ont pas été suffisantes pour alimenter le distributeur. On a dû aller en réimpression pour 1500 copies additionnelles en même temps que l’impression du 2e numéro qui lui a été imprimé à 3000 copies et qui offrait en exclusivité un texte et une recherche de René JETTÉ sur les origines maternelles de Madonna, les FORTIN de Saint-Simon de Rimouski. On prévoyait déjà 5000 copies pour le 3e numéro de l’automne qui lui comprenait également un supplément de 8 pages intitulé Les filles de Caleb, en collaboration avec Nathalie JEAN.

Après que Éric RÉMY (fils de Édouard) ait refusé mon offre de publier ma recherche sur la Généalogie de Michel BARRETTE dans le Magazine le Lundi, j’ai contacté un ami de longue date, à l’origine journaliste artistique avec Marcel BROUILLARD pour le Journal La Semaine en 1970, ensuite il fut mon associé dans le Journal Les Gens en 1979-80 en même temps que Jean MORIN (M. Bovril, faire valoir du regretté Réal GIGUÈRE dont le fils Sylvain était notre photographe maison) donc, Jean MORIN qui lui produisait Le Journal Western et avec qui on entrevoyait la possibilité de faire un journal policier style Allo-Police qui était en perte de vitesse depuis le décès de son propriétaire Me Raymond DAOUST. René D’ANJOU autre associé, était en charge du Magazine Disco Jet-Set et toutes ces publications étaient propriété de Les Éditions Arc-en-Ciel dont j’étais l’actionnaire majoritaire.

Marc CHATELLE a publié presque chaque semaine un extrait de mon magazine dans le journal Écho-Vedettes qu’il dirigeait chez Québécor à cette époque. Ce fut une belle visibilité.

Mon implication dans les espaces de stationnement

L’année 1995 marqua un autre tournant dans ma vie. SDA Productions de François CHAMPAGNE quitta le 1221 Hôtel-de-Ville pour s’installer dans l’ancien édifice de Radio-Canada, rue René-Lévesque ouest. Roch DEMERS fit de même ainsi que le gérant de Dédé FORTIN. J’ai alors hérité de la responsabilité de trouver de nouveaux locataires mensuels pour les 32 places de stationnement restantes après en avoir gardé quatre pour les locataires résidentiels. Quelques unes non nécessaires pour SDA avaient déjà été offertes à du personnel de l’Hôpital St-Luc. Au départ en 1980, Lorraine allait chercher le chèque de SDA pour le 1221 Hôtel-de-Ville - Suite 101. SDA occupait également la Mezzanine de la Suite 200, (Appartement # 10) et les Productions Roch DEMERS occupaient la suite 202 (Appartement # 2) incluant 32 places de Stationnements pour le personnel et les clients de Productions SDA. Un employé de All Canada Guns occupait l'appartement # 3 et, Sharon l'appartement # 1 Lorraine avait un loyer réduit de 50% pour s'occuper des paiements de loyers et devait également remettre à Suzanne BRILLANT-FLUEHLER les loyers ou encore aller les déposer à sa banque si Suzanne se retrouvait en Suisse ou à l'extérieur de Montréal.  Dans la majorité des cas, Lorraine collectait les chèques, remplissait le bordereau de dépôt et, je m'occupais de déposer à Westmount ou à la Banque, les chèques collectés.

 

Chronique No 10 - Semaine 2 -Journal du mardi 17 janvier 2017

Mon implication dans les espaces de stationnement ( suite )

Au départ de SDA, Je me suis retrouvé avec le mandat de faire visiter les locaux disponibles, qui avaient été offert à un Agent Remax pour la vente ou la location, de ne sélectionner que les prospects sérieux pour ne pas faire perdre de temps à Hans-Christian FLUEHLER qui était le gestionnaire de SBF pour la gestion du 1221 Hôtel-de-Ville, je devenais ainsi son mandataire. J'avais également le mandat de collecter les places de stationnement que SDA avait sous-louées. Le mandat suivant que je me suis donné a été de trouver des locataires pour remplir les espaces laissés vacants par le départ de SDA. Dans un premier temps, SBF avait une douzaine de clients et moi aucun. Le stationnement avait à ce moment là, 36 cases identifiées dont 4 réservées pour les appartements. Il restait donc 32 espaces dont 12 étaient loués. Il fallait en trouver 20 additionnels pour rentabiliser et remplir le stationnement. J'ai alors offert à quelques commerçants de la rue Ste-Catherine avec lesquels je faisais affaire, quelques espaces libres. J'ai ensuite demandé aux locataires de l'Hôpital s'ils avaient des copains de travail qui seraient intéressés. J'ai alors dû refuser quelques personnes. J'ai offert à SBF de lui payer ces 20 places et de m'en occuper à l'avenir. Il a alors été convenu que j'en serais responsable jusqu'à la fin de l'année en cours et que je devrais faire en sorte que pour le début de la prochaine année, je demande de faire les chèque à mon nom pour que je puisse faire un paiement unique à SBF pour les 32 places. SBF me facturait 32 places à 72,80 $ chacune incluant la taxe pour un montant de 2329,60 $. J'étais responsable et, devais payer ce montant chaque mois même s'il me manquait un locataire J'ai compensé ce risque en acceptant des locataires payants, tels prof. de UquàM pour les soirées. Vint ensuite une demande d'étudiants et j'ai dû mettre en place une formule avec un préposé pour en collecter le paiement quotidiennement avec un tarif de 3 $ par soirée. À l'été suivant, la demande fut forte pour les festivaliers et les clients des commerces avoisinants.

Comme je me suis bien sorti d'affaires la première année, j'ai pensé demander un permis de stationnement avec un paiement horaire selon la durée du stationnement. Le zonage ne me le permettait pas car j'avais un droit acquis que je ne pouvais pas modifier. On m'a expliqué que ce stationnement était relié à un immeuble, le 1221 Hôtel-de-Ville et n'avait pas son propre cadastre. La seule activité permise avec le droit acquis était de pouvoir offrir du stationnement avec un tarif fixe pour une période fixe. (Exemple : stationnement mensuel) Avec ces informations, j'ai lentement modifié les ententes possibles, toujours en allant consulter le même fonctionnaire qui m'a, à chaque occasion reconfirmé le bien fondé de ma façon de faire. Au fil du temps je suis passé de paiements uniques pour une session à paiement au mois, puis à la semaine, pour ensuite arriver à un paiements pour 3 ou 2 soirées par semaine selon le nombre de cours et finalement un tarif fixe par jour, par demie journée ou par soirée. Toutes des formules acceptables selon le fonctionnaire. Progressivement, je n'ai plus accepté de remplacer les mensuels par de nouveaux mensuels, cédant plutôt les places disponibles à la nouvelle formule. J'ai appliqué la même logique pour les logements étudiants que je contrôlais : Une quinzaine de places sur la rue Charlotte et une dizaine sur De-Bullion pour les deux adresses de la rue De-Bullion que j'administrais et que je louais de Éva BROHL. Il en va de même pour les 6 adresses de la rue Ste-Élisabeth et les 4 places extérieures de mon garage sur Hôtel-de-Ville (+10 places intérieures louées pour remisage saisonnier).

L’idée des Résidences Étudiantes

En 1996, comme l’immeuble n’avait pas trouvé preneur pendant le mandat du courtier, j’ai obtenu le mandat de rafraichir les différents locaux. Sabler et refaire les surfaces vernies étaient une priorité pour en permettre la location. La peinture des plafonds et murs ainsi que la réparation ou le remplacement de tous les stores verticaux devenait la priorité suivante avant d’offrir ces espaces en location. Le comptable de All Canada Guns ayant quitté l’appartement 3, il fut remplacé temporairement par Boyd DeLeeuw, un ami de Debby WILLSIE. Sharon quitta à son tour l’appartement 1. Au final, après maints déplacements de nos meubles, les quatre appartements du devant furent complétés. En 1996, après que Lorraine eut réintégré l’appartement 4, Klaudia s’installa dans l’appartement 3, un couple d’étudiants français s’installa dans l’appartement 1 pour les trois années de leurs études et l’appartement 2 eut droit à une suite de locataires chaque année jusqu’à l’arrivée de Élaine-André PÉPIN, son époux Job et leur fille Bianka en 2000.

 

 

 

 

RÉFLEXIONS après 10 jours de publication

 

Mardi le 17 janvier 2017.

 

J’ai posté ce matin, comme à l’habitude, via mon courriel ma dixième chronique quotidienne de 2017. À mon niveau, tout va bien pour les courriels. Les désabonnements sont peu nombreux et j’ai fréquemment de nouveaux abonnés qui s’inscrivent et ce peut-être parce que j’ai eu l’intuition de les publier également dans ma page Facebook chaque jour ou parce que j’en parle abondamment autour de moi.

Ce matin, parce que j’ai pris quelques jours d’avance dans l’écriture de ces chroniques, j’ai fait l’analyse du travail fait à date. Pour avoir une analyse aussi complète que possible, j’ai envoyé à Bruno BRILLANT ma chronique de demain, mercredi le 18 janvier parce que c’est la première qui contient une illustration et que je voulais connaitre son opinion sur la façon de la traiter pour l’insérer dans son site WEB sur la famille BRILLANT.

J’ai volontairement lundi le 16 publié un texte en 11 points et mardi le 17 publié un texte en 10 points pour en connaitre l’impact sur la lisibilité lors de la publication éventuelle et l’impression sur papier de mon futur livre.

 

EN VOICI LES RÉSULTATS SUITE AUX CONSTATATIONS QUE J’EN AI FAITS

 

J’avais le choix entre un format de page 5,5 x 8,5 pouces qui n’était pas compatible avec le format de papier de 8,5 x 11 pouces qui permet d’imprimer 4 pages à la feuilles réduites à 71 %, en mode cahier recto-verso sans avoir à rogner les marges de blanc trop grandes. Bien que c’était au départ ce que je prévoyais, j’opte aujourd’hui pour un autre format ; celui que l’on me recommandait si je voulais garder mes écrits originaux au format lettre de 8,5 x 11 pouces, la façon la plus simple et la plus rapide de traiter ce genre de travail. Le format final sera donc celui de 4 pages dans un format légal de 8,5 x 14 pouces. Les pages 8,5 x 11 originales seront réduites à 85 % en fonction de ce format de papier pour imprimer 4 pages à la feuille sur ce papier légal. La lisibilité sera améliorée puisque ce que je j’écris en 12 points sera réduit à seulement 10,2 points plutôt qu’en 8,5 points si on avait dû faire la réduction en fonction de la largeur de la page pour le format 5,5 x 8,5 po.

Les tests faits en fonction du choix de les réduire en 11 points ou en 10 points pour pouvoir les insérer dans une seule page, à la place de couper dans le texte et de le garder en 12 points me font croire que dorénavant, la priorité sera à la place, de couper des mots, mais de garder le tout en 12 points sauf en de rares occasions et si possible un seul paragraphe, jamais la page complète.

Les pages avec suite ou les pages qui incluent deux sujets ne devraient plus se reproduire à compter de la troisième semaine.

 

AINSI ON POURRA  RESPECTER L’IDÉE DE BASE, QUI EST QUE, CHAQUE PAGE COMPLÈTÉE SOIT UNE ENTITÉE PAR ELLE MÊME, QU’ELLE SOIT AUTONOME ET AUCUNEMENT RATTACHÉE À LA PRÉCÉDENTE, NI À LA SUIVANTE, PAR AUCUN LIEN CHRONOLOGIQUE OU AUTREMENT.

 

Il va de soit que lors de la publication du livre final, les différents textes seront alors regroupés par thèmes et ensuite chronologiquement dans chacun des thèmes exploités. Cette façon de faire est plus intéressante à explorer pour moi, aussi moins monotone et plus facile à produire sans les incessants va et viens dans le temps que j’ai du accepter précédemment. Comme il y a toujours place à l’amélioration, ce pattern risque encore une fois d’être chamboulé dans un avenir peut-être prochain. J’inclurai probablement de nombreuses illustrations mais je trouverai à ce moment là, probablement la meilleure façon de le faire après quelques essais.

 

Réjean-Marc LECLERC

 

 

Chronique No 12 - Semaine 2 - Journal du jeudi 19 janvier 2017


La planification de la retraite et le déménagement au Bic


Le 1221 avenue de l’Hôtel-de-Ville fut la pierre angulaire pour la suite des évènements ;
c’est à dire, la gestion des espaces de stationnements et la gestion des logements étudiants de 1996 à 2006. Une dizaine d’années bien remplies de nombreuses expériences enrichissantes. Le décès de Hans-C.- FLUEHLER en 2007 vint chambouler le tout alors que S.B.-F. reprit les choses en main sous les recommandations de personnes peut-être mal informés de la situation.
Ainsi, faute de faire respecter les ententes que j’avais avec H.-C. F. qui n’avaient pas été consignées par écrit, on préférait me faire croire qu’elles n’avaient jamais existées, que je faisais les choses de mon propre chef sans consulter la propriétaire. Si cela avait été le cas, comment aurais-je pu entreprendre des travaux sans que H.-C. F. s’en rende compte, lui qui passait régulièrement quelques fois par mois, pour prendre les loyers ou pour stationner lorsqu’il venait au centre-ville.
Je pense qu’il était du ressort de H.-C. F. de faire rapport à S.B.-F. de la situation. Surtout
que Alan et Nicolas habitaient l’appartement 1, et qu’ensuite Désirée et son mari ont aménagés dans le même appartement jusqu’à la vente de l’immeuble en 2010. En bref, j’avais cru possible de pouvoir gérer pendant les cinq prochaines années, les logements étudiants et les espaces de stationnement à distance avec l’aide de mes concierges et employés. La preuve en fut faite après que Lorraine, suite au décès de sa mère, en janvier n’est pas revenue habiter à Montréal, préparant plutôt notre installation au Bic. Pour ma part, je fis de nombreux aller-retour pour mes affaires (environ à chaque dix jours, donc 3 fois par mois) et en profitant pour emplir une remorque à chaque occasion pour rapporter au Bic les principaux objets auxquels nous tenions.
Alors que nous pensions que tout allait comme nous l’avions planifié, on a été avisé au
début de janvier 2010, que l’immeuble avait été mis en vente et, en fin de janvier on nous avisait qu’il avait été vendu et que l’on devrait quitter pour le 30 juin. Il me restait à aviser mes locataires qui avaient signé un bail, mais certains sont passés à la régie du logement pour se faire confirmer qu’un avis de six mois aurait dû leur être signifié par courrier recommandé. J’ai vérifié l’information qui s’avérait véridique. Que faire dans ces circonstances ? Mon projet de pré-retraite de cinq ans venait de tomber à l’eau. La retraite devenait par le fait-même plus fragilisée.
S.B.-F. fit préparer des lettres de cession de bail et me demanda de les distribuer et confirma son intention de discuter avec chacun des locataires. Quelques-uns ont accepté, d’autres ont plutôt opté pour une bataille juridique dans laquelle je ne me suis pas engagé. Pour
Lorraine, ayant quitté l’appartement 4 le 22 mai, c’était déjà réglé. L’appartement 1 occupé par sa petite fille était également réglé. J’ai du déplacer ailleurs l’arrivée des locataires étudiants des appartements 7 et 10, prévus pour la rentrée d’automne. Les appartements 2 et 3 ont trouvé un terrain d’entente mais restait l’appartement 6 qui tenait mordicus à mener une guerre médiatique. Je m’en suis détaché puisque pour ma part, j’avais la possibilité de poursuivre mes activités du stationnement jusqu’à la fin juillet (avis de 6 mois respecté).
La location de deux camions de 17 pieds, le transport des gros meubles par un
déménageur et les nombreux allers-retours avec mes remorques ont finalement complété le tout.


(STATISTIQUES : ( 1 page de 613 mots, 3090 caractères/3703 frappes, 9 paragraphes, 52 lignes )

 

 

Chronique No 13  -  Semaine 2  -  Journal du vendredi 20 janvier 2017

L’aménagement de la maison du Bic et  notre installation

Nous avons alors planifié de faire certains travaux plus rapidement que initialement prévu. Ce que nous comptions faire dans les cinq ou six années à venir a finalement été cédulé pour être accompli dans une courte période de deux ans puisque pour rendre la maison confortable si on l’occupait à plein temps, il fallait vraiment accélérer le rythme.
Nous avons établi un ordre des priorités pour les travaux à faire, on l’a respecté rigoureusement. Quelques surprises et quelques imprévus en ont retardé certains travaux, puis s’en sont ajoutés de nouveaux en cours de route comme l’achat et l’installation d’un solarium de 12 x 18 pieds à la place de déménager celui de 8 x 10 pieds que nous avions à Montréal qui a été offert à Nyve. Finalement les six portes extérieures et la majorité des fenêtres ont été changées et il ne reste que la fenêtre de la salle-à-manger, qui sera finalement installée cette année. Le plancher à été remis à niveau et de la céramique a été installée dans le portique et dans la cuisine. Le garage que j’avais planifié pour remplacer les abris de toiles pour les véhicules a été amorcé mais défait par la suite parce que nous avons décidé de vendre les deux véhicules, BMW 1987 et Winnebago LeSharo qui devait y être entreposés. Les pieux-vissés sont toujours là pour le futur.
Avant notre arrivée définitive, nous avions déjà installé une porte patio, construit une terrasse de 12 x 32 pieds côté ouest, avec un abri-meubles de 9 x 12 pieds à l’arrière côté nord pour ranger les outils de jardinage et les meubles de la terrasse pendant la saison froide. Un cabanon de 8 x 10 pieds s’était ajouté sur le terrain au coin nord-est pour les gros outils. Après le déplacement du réservoir à eau chaude, un escalier pour remplacer la trappe fut aménagé avec l’aide de Gaston, époux de Claudine. Puis un plancher de bois, quelques murs, et armoires ont permis d’installer la salle de lavage au sous-sol ainsi que frigo et congélateur additionnels que nous avions à Montréal. Le sous-sol devenait ainsi plus facilement accessible et fonctionnel. Une salle de lavage, un coin d’entreposage, un autre pour les outils et finalement l’atelier de tissage deviendraient avec le temps, des espaces très fonctionnels nous permettant de vider nos caisses de déménagement et de trier facilement livres, paperasse, outils, et autres accessoires.
            Plus tard, Claudine et Gaston furent de nouveau sollicités pour décaper et repeindre l’escalier intérieur, et pour refaire la façade des armoires de cuisine. Nous avions auparavant démoli une partie de la cheminée intérieure, la partie entre le plancher de l’étage et le grenier pour nous permettre de diviser autrement les chambres de l’étage. Suite à l’installation du chauffage électrique, Léo, avant son décès avait déjà démoli la partie extérieure jusqu’à mi-hauteur dans le grenier et ce lors des travaux de réfection de la toiture.
            Finalement, après l’ajout de la porte-patio, de la terrasse et du solarium trois saisons, la partie nord de la maison qui était une pièce froide non isolée et non chauffée mesurant 10 x 22 pieds devint un salon confortable après qu’on y eut fait l’isolation nécessaire et installé les plinthes électriques. Encore une fois, Claudine s’est impliquée pour la peinture de la pièce et je la remercie infiniment.
            Pour explorer le territoire et compléter ma banque de photos que j’accumulais pour les reproduire en aquarelle, je me suis occupé à faire la distribution du journal l’Avantage aux camelots et aux résidents ruraux de Ste-Luce, Luceville, Bic, St-Valérien, St-Fabien, St-Eugène.

(STATISTIQUES : ( 1 page de 631 mots, 3170 caractères/3803 frappes, 9 paragraphes, 46 lignes )

 

 

Chronique No 14  -  Semaine 2  -  Journal du samedi 21 janvier 2017

 

La reprise des projets de retraite

 

La distribution du journal L’Avantage m’a permis d’augmenter considérablement ma banque de photos numérique pour éventuellement m’en servir pour mes aquarelles. Tout d’abord, fréquents arrêts pour prendre des photos, en noter l’emplacement ne me suffisaient plus. C’était long et compliqué de classer le tout. J’ai commencé à travailler en mode vidéo ce qui me procurait une plus grande liberté sans me retarder dans mes livraisons car je pouvais commenter vocalement plutôt que d’écrire les références. Ensuite, ce fut une Dash-Cam qui finalement ne m’apportait rien de plus. J’avais espéré qu’elle me situerait la position GPS de mes prises de vue, mais ce ne fut pas le cas.

Finalement j’ai opté pour une caméra Time Lapse sans audio avec laquelle je pouvais régler le débit. Une image par deux secondes me procurait 30 images à la minute. Ces 30 images que je fais défiler en relecture normale à 30 images secondes font que une minute de prise de vue se résume à une seconde de lecture, donc je puis visionner une heure de prises de vue en une minute mais sans audio. Puisque ce sont une suite d’images fixes, je peut faire un arrêt sur l’image en n’importe quel endroit et imprimer cette image comme référence pour mon aquarelle.

Pendant les deux ans et demi d’exploration du territoire, tous les rangs, tous les petits chemins de traverse, tous les chemins menant à une grève ont été parcourus et filmés entre les limites est de Sainte-Luce et les limites ouest de St-Fabien. En 2013, j’ai étendu le territoire jusqu’à Ste-Flavie à l’est et Trois-Pistoles à l’ouest en explorant la possibilité de produire un Bottin téléphonique dont la viabilité n’a malheureusement pas été démontrée. En 2014, j’ai regroupé mes écrits antérieurs, mes photos papier, mes agendas, dessins, notes diverses et de nombreux autres documents, j’en ai constitué des dossiers pour chaque année de ma vie, de multiples autres dossiers s’y sont ajoutés relatant chacun un évènement en particulier.

Mes recherches familiales sur mes origines et tout le matériel généalogique que j’avais s’est ajouté ce qui m’a permis de commencer l’écriture de mon histoire, l’histoire de ma vie, une histoire sans fin en somme puisqu’elle est encore vivante et d’actualité car chaque jour m’apporte du nouveau matériel à y greffer.

            À compter de demain, ce seront une suite de faits divers figés dans le temps qui feront l’objet de chaque chronique. Chacune indépendante, chacune sans aucune prétention autre que celle de vous rapporter ce que je ressent à ce moment précis par rapport à un évènement passé qui pourra être d’ordre familial, personnel, professionnel ou autre comme une suggestion ou une analyse d’une situation politique, commerciale, fortuite ou planifiée qui me révolte ou me comble de joie. Aucun sujet ne sera tabou. Je me permettrai d’être sévère ou complaisant selon ma façon de voir les choses.

            Certains d’entre-vous retrouveront le ton critique de mon Blogue du Vieux Grincheux, d’autres le découvriront pour la première fois. Ne me jugez pas trop sévèrement car dans l’ensemble, je pense que ma pensée rejoint un pourcentage toujours grandissant de personnes qui ne peuvent pas toujours exprimer librement leurs opinions, suite à des contraintes professionnelles ou autres par une peur de représailles. Je serai leur voix et, j’essaierai par mes différentes prises de position de susciter un quelconque dialogue entre eux et leur entourage.

 

(STATISTIQUES : ( 1 page de 590 mots, 3034 caractères/3623 frappes, 9 paragraphes, 46 lignes )

 

 

Chronique No 15  -  Semaine 3  -  Journal du dimanche 22 janvier 2017

 

Aujourd’hui : Généalogie et mise à jour de mon arbre généalogique

 

Ensuite dans un ordre aléatoire viendra la description des autres projets de retraite tels : l’aquarelle, les éditions numériques de livres anciens ou rares, la reprise de mes blogues, mon histoire en dix volumes, l’analyse de mes albums de nécrologies, les scans de toutes mes photos papier, etc.

 

À l’arrêt de la publication du magazine Ces Gens de mon Pays, j’ai mis de côté la mise à jour de mon arbre généalogique pour quelques années. Après avoir rajeuni mon ordinateur et le Système 10 ayant remplacé le 9 dans mon Mac, je n’avais plus d’ordinateur compatible au Système 9 et je ne pouvais pas récupérer mes données créées avec le système 9. J’avais quelques 10 000 fiches dans mon arbre. La plupart provenaient de recherches faites pour des personnalités publiées ou à être publiées dans le magazine. Bien que précieuses, je n’en voyais plus l’utilité et il me semblait plus simple de recommencer mon arbre avec les fiches papier que je détenais encore. C’est ce que j’entrepris alors en ajoutant mes nouvelles trouvailles à mon nouvel arbre. En écrivant mon histoire et celle de mes ancêtres, ce nouvel arbre corrigé devint finalement assez complet. J’arrêtai alors de le nourrir et accumulai dans différents dossiers le fruit de mes plus récentes recherches avec l’espoir qu’au moment de la retraite, je mettrais le tout à jour. Ce ne fut pas fait et je me dois de m’y mettre rapidement.

            Au fil des ans, de nombreuses recherches ont été complétées à la demande de parents ou amis, d’autres l’ont été pour ma satisfaction personnelle, à la suite par exemple de la découverte des origines québécoises d’une personnalité connue tels Madona, Angelina JOLI, Cher, née Cherilyn SARKISIAN LAPIERE, mariée à Sonny BONO, Rosanna ARQUETTE, Jean-Paul LÉVESQUE de la WWE, et combien d’autres. Il me reste à les attacher à mon arbre en remontant la lignée de leurs ancêtres québécois, ce qui est relativement facile avec internet.

            J’ai également en préparation un livre inspiré par la lecture du livre de Ben WEIDER qui analyse le phénomène des hommes forts québécois qui ont été reconnus mondialement. Je m’attarde plus spécifiquement à la généalogie des vedettes de la lutte professionnelle qui ont faits une carrière internationale. Toute proportion gardée, le pourcentage de réussite pour une population de 5 millions de québécois francophone est plus qu’impressionnante. De Louis CYR à Georges St-PIERRE, en passant par les familles ROBERT, VACHON, BAILLARGEON, LEDUC, LORTIE, ROUGEAU et combien d’autres dont plusieurs membres d’une même famille ont fait partie des élites reconnues mondialement.

Tous ont reçu en héritage une génétique exceptionnelle et en retrouvant leurs ancêtres, je me fais un devoir de les inclure dans mon arbre et d’essayer d’y retrouver des points communs entre eux ou de retrouver des ancêtres communs avec mes ancêtres. Un autre volet intéressant de ma généalogie, c’est celle des premières familles pionnières du Bic que je veux rattacher à mon arbre par ma conjointe, les CARON et BRILLANT, mais aussi par les différents mariages contactés à chaque génération. Ce projet avance rapidement et un jour, je l’espère, je pourrai probablement certifier que presque tous les habitants nés au Bic avant les années 1975, par exemple sont parents entres-eux et, de plus, sont parents avec les membres de notre famille par les CARON-Roy-Desjardins ou BRILLANT-Parent. J’ai déjà rattaché des LECLERC et des BÉLANGER du Bic à mon arbre personnel des LECLERC-Ostiguy ou BÉLANGER-Vidal.

 

(STATISTIQUES : ( 1 page de 606 mots, 3126 caractères/3730 frappes, 9 paragraphes, 47 lignes )

 

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Célébrons tous ensemble le Centenaire du Pont de Québec
20 juillet • Chronique No 17-201 • Sa Construction entre 1910 et 1918
Je veux partager un document inédit et rare trouvé dans la Maison des CARON
Bien qu’il soit rédigé en anglais, ce précieux document préservé par Jeanne BRILLANT-CARON a une valeur inestimable
aujourd’hui. Tout comme le Pont, Jeanne a célébré son centenaire avant de nous quitter à 101 ans 8 mois, en janvier 2010.
Il me fera plaisir au cours des futures chroniques de vous en présenter les 104 pages avec toutes les données techniques qu’elles contiennent, ce
qui nous permettra de comparer la durée de vie des constructions de cette époque à celle des ponts récemment construits et qui sont arrivés en fin
de vie beaucoup plus précocement que prévus. Le Pont Victoria construit entre 1854 et août 1860 - le Pont Jacques-Cartier construit entre 1925 et
mai 1930. - le Pont Mercier construit en 19 mois entre novembre 1932 et juin 1934 - le Pont Champlain construit entre 1957 et juin 1962 .